1874-1914 :
La pâtisserie est disponible pour tout le monde
Au
début
de cette période, l’exercice du métier restait très difficile. Dans
l'atelier, beaucoup d'opérations étaient manuelles: fouetter les blancs,
piler le sucre, broyer les amandes.
Il
manquait un réfrigérateur, c’est la raison pour laquelle les fabrications
avaient des problèmes aussie en été qu'en hiver : la conservation des œufs
était nécessaire : les intoxications mortelles pouvaient être provoquées
par la consommation de crèmes toxiques.
Le
dernier
quart du 19ème siècle se caractérisait par des pâtisseries plus
accessibles, le
prix du sucre a considérablement baissé. Les boulangers et les petites
et grandes épiceries vendaient dorénavant pâtisseries fraîches et
gâteaux secs. Des pâtissiers entreprenants
comme Pernod à Dijon et Lefevre-Utile à Nantes mettaient fin à la
domination des
biscuitiers anglais. Disposant de matériaux premiers de grande qualité,
ils
présentaient leurs biscuits et gauffrettes dans de magnifiques boites
en fer.
Il
y avait des biscuits qui représentaient les lettres de l’alphabet, des biscuits
qui portaient blagues et devises. Puis ils soutenaient les noms de personnages
historiques, des pièces de théâtre et de faits de société, aussi des pays
étrangers.
En 1914, les pâtissiers français avaient un savoir-faire magnifique, certains
avaient beaucoup de succès à l'étranger.